mardi, novembre 28, 2006

Le nouveau Bond est arrivé

A chaque sortie, 007 crée l'événement, le hic c'est que bien souvent, les films déçoivent, pire on les oublie très vite. Meurt un autre jour de Lee Tamahori dernier James Bond starring Pierce Brosnan était moyen comme la plupart des épisodes mettant en scène l'acteur irlandais. On ne peut décemment pas en vouloir à Pierce qui a réussi à faire perdurer l’image originelle de Bond, c'est-à-dire celle d’un espion élégant, droit et insubmersible. Lee Tamahori a pourtant tenté de transformer l’agent secret en super héros moderne, inscrivant son film dans la vague américaine d’adaptation de comics à grands renforts d’effets spéciaux numériques plus ou moins bien ratés. Dans le dernier Brosnan, Bond n’a jamais semblé aussi inaccessible et lointain malgré un début de film prometteur. La première aventure ciné de James bond date de 1962, vingt films plus tard, il s’agissait d’essayer, pour une fois, de renouveler un concept qui pataugeait inlassablement dans un bourbier de codes arriérés. Copieusement concurrencé par Ethan Hunt (Mission Impossible) et les autres, 007 se devait de réagir pour ne pas sombrer dans l’oubli.


Avec Casino Royale, les producteurs ont réussi leur pari : redonner à Bond ses lettres de noblesse. Ils ont eu la bonne idée de revenir à la source afin de procéder à un nouveau départ. Daniel Craig incarne donc un James Bond débutant, plus jeune et véritable tête brûlée. Bourrin dans l’action, sensible et sentimental, l’agent de sa majesté affiche un nouveau visage. Martin Campbell, dont c’est le deuxième film frappé du double 0 après Golden Eye réalise sans doute le meilleur long métrage de sa carrière. Le cahier des charges vieux de plus de 40 ans est modifié. On revoit à la baisse l’omniprésence féminine du générique (très graphique), on supprime les gadgets superflus, on se fiche de la cuillère ou du shaker, on adjoint à 007 un nouvel outil (le téléphone portable) et on ancre le film dans les années 2000, période dominée par la menace terroriste et la puissance des marchés financiers. Daniel Craig, longuement décrié à l’annonce de son élection crée son James Bond à lui, un homme physiquement préparé, au regard largement bleuté et à la démarche assurée. La vie du jeune espion ne tient qu’à un fil, le danger le suit comme son ombre. Depuis que la saga existe, c’est la première fois que sa profession est assimilable à un fardeau. D’habitude monolithique, le personnage apparaît ici beaucoup plus humain, il souffre, ressent, s’émoit, rit… Bond agit souvent par coup de tête, il fonce dans la mêlée et ne comprend pas toujours tout au premier coup. Insouciant et immature, il est efficacement épaulé par M (Judy Dench) très maternelle et bienveillante puis par Vesper Lynd (craquissimante Eva Green) dont il tombe éperdument amoureux. Subissant les sévices d’un méchant atypique nommé Le Chiffre (Mads Mikkelsen), Bond prouve qu’il est programmé pour souffrir, on comprend alors mieux le détachement dont il fait preuve dans les précédents films tant les terribles épreuves traversées dès sa première mission s’avèrent insurmontables. Casino Royale est assurément le meilleur film d’action de 2006. Certaines séquences très bien menées parviennent à faire frissonner le spectateur non habitué à une telle débauche de nervosité, de tôles froissées, de poursuites endiablées et de suspense insoutenable. Les temps morts ne le sont pas vraiment, une tension palpable domine le film de long en large et plusieurs scènes mettent les nerfs en péril. Inutile d’en dire davantage, vous avez compris ce qu’il vous reste à faire, agrippez-vous à l’arrière de la première voiture qui passe et foncez voir ce nouveau Bond, à la fois film d’action, d’espionnage et thriller.

jeudi, novembre 23, 2006

"The Host", Bong Joon-ho confirme

2003, en plein boom du cinéma coréen, je me rends au cinéma pour voir Memories of Murder, grand prix du 22ème festival du film policier de Cognac. Je suis littéralement resté scotché à l’écran, je n'avais alors jamais vu un film dégageant une telle atmosphère. Le réalisateur s'est donné la mission de transgresser les règles du polar et du film type serial killer et il a réussi. Bong Joon-ho signe un film de genre intelligent et original, à la fois drôle, sensible et dur. Après un tel choc cinématographique, j'attendais le bonhomme au tournant. Trois ans plus tard, The Host casse la baraque en Corée où il devient le plus grand succès ciné de tous les temps. Le film est par la suite sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes où il reçoit un excellent accueil. Le nouveau long métrage de Bong Joon-ho et alors enfin daté, il sortira sans faute le 22 Novembre 2006 en France.


A Séoul, Park Hee-bong tient un petit snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Il y a son fils aîné, l'immature Gang-du, sa fille Nam-joo, une championne malchanceuse de tir à l'arc, et Nam-il, son fils cadet éternellement au chômage. Tous idolâtrent la petite Hyun-seo, la fille unique de Gang-du. Un jour, un monstre géant et inconnu jusqu'à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage. Le snack démoli, Gang-du tente de s'enfuir avec sa fille, mais il la perd dans la foule paniquée. Quand il l'aperçoit enfin, Hyun-seo est en train de se faire enlever par le monstre qui disparaît, en emportant la fillette au fond de la rivière. La famille Park décide alors de partir en croisade contre le monstre, pour retrouver Hyun-seo...

Le casting est épatant, tous les acteurs du film mis à part la fillette (Ah-Seung ko) sont des fidèles de Bong Joon-ho. Song Kang-ho interpréte un Gang-du complètement ahuri, aux cheveux décolorés et à la démarche désinvolte. Le chef de la famille Park Hee-bong joué par Byeon Hee-bong, apparaît très touchant en père protecteur tandis que Bae Doona et Park Ae-il complètent à merveille la distribution.

The Host transcende le film de genre. Il casse avec une remarquable facilité tous les codes des films de monstre, de catastrophe et du thriller horrifique. En quelques minutes, le spectateur est fixé, il n’est pas là pour s'ennuyer, The Host va à toute vitesse ne s’octroyant que de rares temps morts. On assiste à un monument de rythme, de frénésie et d'humour décomplexé. Renforcé par un visuel à toute épreuve, doté d'effets spéciaux vraiment convaincants, jouissant d'une mise en scène ultra dynamique riche en nombreux plans séquences, le nouveau Bong Joon-ho tient toutes ses promesses et va au delà des attentes du public. Le réalisateur crée un environnement urbain chaotique et instaure brillamment un climat de peur constamment contrasté par de purs moments de comédie burlesque. Il y a bien un style Bong Joon-ho. The Host est spectaculaire, oui mais pas seulement, Bong Joon-ho saupoudre son film d'une pincée d'écologie et montre du doigt tous les problèmes sociaux contemporains. Ici, les très attachants personnages principaux sont des laissés pour compte, des marginaux, des mendiants, des chômeurs... Ils sont pourtant tous capables de se mobiliser, tous capables de s'unir autour de valeurs fortes comme la famille, tous capables de se sublimer, à prendre des risques voire à se sacrifier. Bong Joon-ho montre qu'il y a sans doute plus d'humanité et de courage chez ces gens là que chez ceux qui ont réussi. Le gouvernement coréen en prend pour son grade, incapable de réagir face à la situation tandis que les américains sont caricaturés à l’extrême avec un certain brio.

A l'instar du requin et des dinos de Spielberg ou du Gojira japonais, la Corée dispose désormais de son propre monstre, universel, à la fois mutant effrayant et reflet humain saisissant.

mercredi, novembre 22, 2006

do ré mi fa sol la si...DOS


"Nous sommes fait pour souffrir" disait C3PO dans L'Empire contre attaque, il avait raison le bougre!! Ce matin vers 8H, je suis encore dans mon lit quand tout à coup je me réveille. Tel un chat, je m'étire et là, douleur aiguë entre les omoplates, impossible de bouger! Je suis donc resté au lit durant la matinée. J'ai pu me lever et manger mais la douleur persiste. Paracétamol, anti-inflamatoires me calment un peu mais j'ai la tête dans le pâté!! Super comme journée... M'enfin, ça ira peut-être mieux demain, si mon mal de dos s'estompe, bien entendu...

samedi, novembre 18, 2006

Sego VS Sarko, Wii VS Sony... FIGHT !!!

La guerre s'apprête à faire rage simultanément sur deux fronts distincts: la scène politique française et le marché du jeu vidéo.


Le patron Sony est en place mais perd chaque jour des parts de marché à cause de la suprématie de la Nintendo DS sur sa PSP. Pour relancer la machine, un champion est désigné à savoir la Playstation 3: lancement immédiat au Japon, en Mars seulement chez nous. Mais gros problème, le patron a merdé, le stock de consoles produites est ridicule comme si Sony voulait freiner l'appétit de conquête de sa nouvelle pouliche.

Le patron Chirac est en place mais perd chaque jour des points lors des sondages de popularité à cause des problèmes sociaux et de la politique de Villepin. Pour relancer la machine, un champion est désigné à savoir Sarkozy: lancement imminent. Mais gros problème, le patron et ses lieutenants sont pris d'un ridicule hoquet de dernière minute qui les pousse à freiner l'appétit de conquête du nouveau poulain.

Depuis le succès de la DS, Nintendo a décidé d'appliquer la même recette sur le marché des consoles de salon dites Next Gen. Afin d'élargir son public et notamment toucher les filles, Nintendo met en avant sa nouvelle arme: la Nintendo Wii!! Novatrice et attirante, cette console va à coup sûr changer les habitudes des joueurs grâce à sa manette de jeu révolutionnaire. Son lancement (le 2 décembre au Japon, 6 jours plus tard chez nous) est plus précoce, ce qui devrait lui permettre de prendre de l'avance sur la Ps3, certes plus puissante mais nettement plus chère.

Depuis le succès rencontré aux élections régionales, le parti socialiste souhaite revenir au pouvoir sur le plan national. Afin d'élargir son public et notamment toucher les femmes, le PS met en avant sa nouvelle arme: Ségolène Royal!! charmante et dynamique, cette candidate va à coup sûr faire évoluer les mentalités des français grâce à son charisme et ses idées. Son lancement précoce (daté du 17 Novembre 2006 précisément) devrait lui permettre de prendre de l'avance sur Sarkozy, certes plus remuant mais nettement plus piquant.

Rendez-vous en 2007 pour la suite de l'histoire...

ah la la, j'ai oublié de parler de Microsoft et de Bayrou ;)

mardi, novembre 14, 2006

Le 7ème jour, Dieu créa Photoshop


Depuis le succès de la Playstation, les gens ne disent plus j'ai une console de jeu mais j'ai une Playstation, c'est la même chose avec Photoshop. On ne dit plus logiciel de retouche d'image mais bien Photoshop. Le triomphe de ce programme né en 1990 ne se dément pas et les mises à jours apportent constamment des nouveautés et des améliorations. Personnellement, j'utilise Photoshop depuis la version 3, il me semble, et je n'ai encore rien trouvé à redire tant le logiciel d'Adobe reste d'années en années un modèle d'ergonomie. Je vous présente ici un essai de retouche photo réalisé avec la version 8 de Photoshop. J'ai travaillé à l'aide de calques définis grâce au lasso polygonal et pour certains blanchis en jouant sur la luminosité. J'ai aussi utilisé le crayon, le tampon de duplication et la fameuse baguette magique. Pour cette image, je souhaitais un minimum de courbes pour renforcer l'aspect découpage rapide au cutter d'où des formes plutôt carrées. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, je suis ouvert à toutes les critiques!







Voici la photo d'origine (merci à emilucky pour la pose)

Pas rassasié? suivez ce lien vers une jolie création de popô

samedi, novembre 11, 2006

"La pornographie n'a aucun intérêt artistique"

C'est en ces termes que John Cameron Mitchell (JCM), le réalisateur de Shortbus réfute la thèse selon laquelle son dernier film polémique serait un film pornographique. Après avoir enfin vu à quoi ressemble Shortbus, je suis on ne peut plus d'accord avec le metteur en scène, il n'y a pas de pornographie dans son film, comme il n' y en avait pas non plus dans le 9 songs de Winterbottom ou le Ken Park de Larry Clark. Ces trois films sont avant tout des oeuvres artistiques qui se servent du sexe pour pouvoir développer un propos et construire une réflexion. Dans Shortbus, JCM ne cherche pas à faire bander le spectateur, il ne cherche pas non plus à choquer sans discours, il s'intéresse avant tout à l'humain, à ses besoins et ses envies mais surtout à ses sentiments. Shortbus est l'exemple même du film engagé, il s'oppose explicitement au puritanisme américain et à son premier représentant GW Bush. En créant un New York encore plus frondeur que le vrai, JCM souhaite peut-être montrer aux américains qu'un autre chemin se dessine sous leurs yeux et les pousser à ne pas s'enfermer chez eux, une 22 long rifle dans les mains... Plus généralement, le réalisateur nous invite à sortir, à partir à la découverte de son corps, à remettre en cause sa propre sexualité et à rencontrer les gens, leur parler, se confier et s'accepter malgré les différences. A l'instar des protagonistes du film (et bons acteurs), il s'agit pour nous d'essayer de trouver une issue dans l'impasse et si la masturbation, le coït, la sodomie, la fellation, la partouze, l'éjaculation et l'orgasme nous aident à repérer la faille dans le mur et bien tant mieux et ça, John Cameron Mitchell l'a bien saisi.

Drôle, plutôt bien fait, souffrant juste de quelques problèmes de rythme, c'est un film à voir ne serait-ce que pour élargir son esprit.

Shortbus
est à l'affiche depuis le 8 Novembre 2006, dans tous les bons cinémas.

mercredi, novembre 08, 2006

L'ANPE, bienvenue au système D

Depuis le 19 Octobre 2006, je suis inscrit à l'ANPE en tant que demandeur d'emploi. Pour faire les choses bien, je me suis abonné dans la foulée à la réception des offres directement par email. Samedi, je reçois 4 offres dans le domaine de la communication. Une d'entre elles correspond parfaitement à mon profil et à mes ambitions. Le poste est en région parisienne. Lundi, j'appelle directement le secrétaire de la boîte pour obtenir plus amples informations, ce dernier m'invite à lui envoyer un CV et une lettre de motivation. Le tout part mardi par la poste. Aujourd'hui, mercredi, je téléphone à l'ANPE de Pauillac (33) dont je dépends pour en parler à une conseillère ANPE. Je lui demande d'appuyer ma candidature d'un appel téléphonique à l'employeur. Je me suis alors heurté à un refus catégorique. Première raison invoquée: étant dans une agence locale, la conseillère n'a pas accès aux offres d'emplois des autres régions (difficile à croire). Je lui propose alors de lui décrire précisémment l'annonce et de lui fournir le numéro de téléphone du recruteur. La personne de l'ANPE dit alors ne pas avoir le temps de répondre à ma demande car elle à beaucoup de travail... Choqué par ce manque de professionnalisme, je me suis un peu emporté en lui rétorquant qu'elle, au moins, a un travail et qu'elle devait s'en estimer heureuse. Deuxième raison du refus: c'était à moi à venir à Pauillac (15 KM) avant d'envoyer la lettre à Paris afin que l'ANPE y joigne une recommandation. Je réponds quasiment tous les jours à plusieurs offres d'emploi, je ne peux financièrement et matériellement pas me taper la route tous les jours pour que madame daigne apposer une signature à mon envoi... De plus, lors de notre rencontre du 19 Octobre, la même personne m'avait certifié de ne plus avoir à me déplacer sur Pauillac et que tous les moyens seraient mis en oeuvre pour organiser un suivi efficace. Ce mercredi, nous avons passé près de 15 minutes au téléphone à nous chamailler, ce quart d'heure perdu aurait largement suffit pour satisfaire ma demande. Une fois de plus, je m'aperçois qu'on peut réellement compter que sur soi même et qu'une foule d'incompétents immobiles jalonnent notre parcours tels des obstacles imprévisibles.

mardi, novembre 07, 2006

Virtuastick Polychrome

Depuis toujours, fervent défenseur du joypad face au stick arcade, j'ai récemment pactisé avec le diable en m'offrant un Virtua Stick Saturn modèle japonais (HSS-0136). Premier point positif: l'objet en lui même est magnifique et plutôt énorme! En effet, il mesure près de 33 cm de largeur, 22 cm de hauteur et environ 5 cm d'épaisseur soit un engin nettement plus imposant que la console, c'est dire!! Relativement lourd, le stick est de construction plastique et métallique. Après quelques parties de Thunder Force 4 et 5, Sengoku Blade, Blast Wind et Marvel vs Street Fighter, j'avoue être conquis par sa prise en main immédiate. Le stick type boule qui fait "clic" répond au doigt et à l'oeil tandis que les boutons, larges et nombreux confèrent un plaisir vidéoludique supplémentaire. Pour ce qui est des shoot them up, mes scores réalisés avec le Virtua Stick sont équivalents à ceux obtenus en utilisant le très bon paddle Saturn avec un confort de jeu supérieur (tapoter sur les touches du stick fatigue moins les doigts que de matraquer un pad). Pour les jeux de baston type Street Fighter, léger avantage pour le joypad car un temps d'adaptation est requis pour maîtriser parfaitement le Virtua Stick... Mais les Dragon punch et autres fireballs sortent facilement. Je suis surpris par la maniabilité instinctive de ce stick made in Sega et me rappelle avoir nettement plus galéré avec le stick Neo Geo pourtant réputé excellent. Un adaptateur dénommé Dream Connection permet de brancher le Virtua stick Saturn sur la console Sega Dreamcast, je devrais le recevoir bientôt, mon avis dans quelques posts. Pour conclure, je dirais simplement que le Virtua Stick Saturn m'a réellement enthousiasmé, certes je ne suis pas un spécialiste des stick arcade et ne sais pas ce qu'il vaut par rapport à la concurrence mais pour un premier achat de ce type, je suis pleinement satisfait. Le Virtua Stick m'a coûté 30 euros fdpin sans la boîte et le Dream Connection avec emballage: 13 euros fdpin. Attention à ne pas confondre le Virtua Stick jap (HSS-136) et son confrère le HSS-104, très différents à tous les niveaux.Edit 10/11: Après réception puis test, je recommande activement le Dream Connection aux fans du Virtua Stick possédant une Dreamcast. Il fonctionne à merveille... Je recherche désormais un converter manette Sat -> PSone/2 et ça c'est super rare!!

dimanche, novembre 05, 2006

Les chroniques du Squidhead, le retour!

Après quelques ennuis avec blogger, les chroniques du Squidhead sont de retour sur le Net. Vous pouvez à nouveaux poster des commentaires. Merci de continuer à me lire :)

Dis petit, qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand?

Les français ne font en majorité pas ce qu'ils veulent. Résultat des courses, dans les facs, on a des étudiants qui ne sont pas du tout motivés par les cours qu'ils suivent et dans les entreprises les salariés n'occupent pas les postes qu'ils devraient. Confrontés à un monde du travail sinistré, les jeunes diplômés acceptent des emplois sous-qualifiés et les non diplômés sont sacrifiés. Cruel constat professionnel pour la France qui tente malgré tout d'avancer avec le frein à main serré quitte à patiner dans la mélasse et le malaise s'installe. Pratiquer un métier qui nous plait est donc réservé à une minorité de chanceux qui la plus part du temps ignorent leur privilège et jugent les autres de feignants ou d'incapables, ils se permettent parfois de donner des leçons ou de se plaindre à longueur de journée. Finalement, personne n'est content, ils y a ceux qui paient trop d'impôts (oh, les pauvres!) et ceux qui rament vraiment en bossant sous les ordres d'un triste sire. Dernière roue du carrosse, les rmistes et les chômeurs ou plutôt les infréquentables du modèle social français. Ces assistés, ces bons à rien de profiteurs qui font le choix de ne pas vouloir travailler (discours récurrent de l’opinion publique). Ah la la, quel beau pays, quel beau paysage, quelle douceur de vivre! Malheureusement, "on ne choisit pas [...] l'endroit où l'on naît..."

jeudi, novembre 02, 2006

Ecoutons...


Ce soir, j'ai envie de vous faire partager deux musiques tirées de la bande-originale du jeu vidéo Blast Wind. Pas très connu car uniquement sorti au Japon en 1997 sur Sega Saturn, ce shoot them up vertical a été conçu par Tecno Soft, une petite boîte de développement déjà responsable des cultissimes Thunder Force III, IV et V. Après Elemental Master (1993) c'est la deuxième fois seulement que l'éditeur s'essaie à un shmup à scrolling vertical et la réussite est au rendez-vous. Blast Wind surprend par l'intensité exacerbée de son action, l'inventivité du game design et surtout par ses musiques épiques. Techno soft ne déçoit pas et même si ce titre n'a pas la profondeur et la durée de vie d'un Thunder Force, il n'en demeure pas moins comme un indispensable de plus du catalogue de shmup Saturn. Pour moi, la BO de Blast Wind que l'on doit au génial Hyakutarou Tsukumo fait partie de se qui se faisait de mieux durant les 90's en terme de musiques vidéoludiques mais trêve de commentaire, je vous laisse seul juge...

Thème de la confrontation finale:


Thème issu du générique de fin de Blast Wind